LA CEINTURE VERTE
Comptoir marchand d'Oleg et Svetlana Lèveton
Temple d'Érastil, demeure de Jhod Kavken L’épais sous-bois enchevêtré s’éclaircit pour former une vaste clairière dont la lisière est partiellement délimitée par des piliers de pierre. Une élévation rocheuse abrupte, de près de 90 mètres de large et dont le sommet moussu s’élève à une trentaine de mètres de haut, domine la partie occidentale de la clairière. La face tournée vers la trouée a été sculptée de manière à représenter un immense élan dont les andouillers pendent de chaque côtés.
À l’est de la Moufette, le sol descend en pente douce vers un marécage spongieux reconnaissable aux deux bâtiments en ruines qui dépassent du sol détrempé.
le pont des Orties n’est plus qu’une ruine détrempée. Une épaisse corde fatiguée est encore accrochée au-dessus de la rivière, dernier vestige du pont qui l’enjambait autrefois. De chaque côté de la structure en ruines, un panneau indique : « Pont des Orties, 5 pièces de cuivre, sonner pour traverser. » Une cloche rouillée pend devant chaque enseigne. Sur la rive sud, les restes croulants d’une cabane de bois incendiée disparaissent progressivement sous la végétation.
Plusieurs îlots sablonneux créent un gué dans cette section éloignée de la Moufette. Ils forment un goulet naturel dans la rivière, mais les épaisses piles de débris, de branches, de feuilles et de cadavres qui bloquent partiellement le flot n’ont rien de naturel : elles servent de nid à un couple de tatzlwyrms
Cela fait des dizaines d’années que les kobolds habitent dans une vieille mine d’argent creusée dans le flan d’une colline au nord de la Corneille et qu’ils entrent régulièrement en conflit avec les bandits, les mites ou les trappeurs de la région. Pourtant ils ont toujours survécu aux périodes les plus difficiles. Ces kobolds ont tous des écailles grises ou noires et ils adorent nager dans la Corneille et attraper des poissons entre leurs petites dents.
Le tumulus isolé d’un roi barbare se tient dans cette zone des Terres de Kame depuis des milliers d’années. Au fil du temps, la terre autour du monticule s’est affaissée et a ouvert une fissure dans les parois de la tombe, réveillant les protecteurs du chef de guerre qui jurèrent de défendre leur seigneur et sa sépulture par-delà la mort.
Surgissant de la forêt, une forteresse circulaire en ruines entourée de gigantesques arbres vénérables drapés de brume. Quatre tours rondes, dont au moins une s’est effondrée, s’élancent des murs fissurés comme autant de troncs anciens. La vigne vierge et une mousse épaisse habillent les murs d’un tissu verdoyant et fondent pratiquement l’ensemble dans les bois alentour.
Alors que la rivière s’élargit, une protubérance boueuse entourée d’une palissade faite de pieux taillés tournés vers l’extérieur s’élève en son centre. À l’intérieur, des volutes de fumée s’échappent d’une poignée de monticules agglutinés autour d’un tertre plus important. Une simple porte de bois sur la face est de la protubérance semble être la seule entrée de l’île fortifiée.
Le fort fut construit par les nains il y a fort longtemps afin de surveiller une route commerciale aujourd’hui oubliée. Plus tard, les habitants utilisèrent les cavernes naturelles au-delà des halls qu’ils avaient construits pour agrandir le petit poste de garde.
L’ours-hibou a sa tanière dans un petit complexe de cavernes situé sous une butte rocheuse surplombant le Petit Sellen.