LES LIVRES
Quand un personnage lit un volume de ces volumes, il gagne un bonus sur un ou plusieurs tests de compétence dans une situation spécifique. Ces bonus sont déterminés par le contenu de l’ouvrage et l’aident généralement à négocier des obstacles à court terme lorsqu’il est sur le terrain.
Si le personnage passe au moins une heure par jour à lire un volume, il gagne le (ou les) bonus associé(s), dans les circonstances indiquées, pour une période de 24 heures. Si un personnage est pressé, il peut essayer de localiser une information pertinente dans un volume qu’il a sur lui, en le parcourant pendant 1 minute et en réussissant un test d’Intelligence DD 15. Les bonus ainsi obtenus sont divisés par 2 (+1 au minimum).
« Les royaumes oubliés » de l’historien Taldorien Gustave Devarr (50 po, 500g)
Ce livre raconte l’histoire d’une famille noble Taldorienne du nom de « Roncefer » qui ;fuyant les armées de Choral le conquérant; s’installa sur une terre sauvage et inhospitalière au Sud du Rost.
Après bien des mésaventures, la famille Roncefer finit par construire un manoir sur une ile au centre d’un lac au coeur des terres de Kame.
Ce manoir fût le siège de la famille pendant plus de 80ans avant qu’une tragédie ne s’y déroula. Même si la nature des événements n’est pas explicite, il semble que la famille Roncefer tomba dans la folie. Les rumeurs prétendirent alors que l’endroit était hanté, ce qui lui valu son surnom de « Hantise ».
Extraits
De l’autre côté de la frontière septentrionale des Royaumes fluviaux, on trouve des étendues sauvages que les seigneurs bandits les plus téméraires n’osent pas revendiquer. Cette région partage ses frontières avec d’étranges barbares et les descendants d’un fier royaume. Elle attire peu d’intrus, de
crainte de susciter la colère de ces empires. Ces terres sont restées en jachère pendant des décennies, abandonnées aux caprices de la nature et aux bêtes sauvages. D’étranges choses rôdent dans ses marais, ses forêts et ses pics, et les vestiges d’anciennes histoires, presque oubliées, dorment parmi les ruines et les hautes herbes. Ce sont les Terres volées, un royaume sans maître qui a défié d’innombrables conquérants mais qui possède un énorme potentiel pour toute personne assez courageuse pour s’en emparer…
Si la guerre ne ravageait pas notre pays, je supporterais peut-être mieux notre périple dans ces plaines maudites. Cela fait des jours que je porte, mange et respire de la poussière ; chacun de nos pas soulève un nuage, comme si la terre essayait de nous ensevelir sous des bouffées de poussière crasseuse successives. Au départ, j’avais accueilli la pluie matinale avec bonheur, mais la terre belliqueuse la but bien vite et à présent, après quelques heures seulement à patauger dans la boue où je m’enfonce jusqu’à mi-mollet, mon esprit et mes muscles appellent la poussière de tous leurs vœux. Mais j’aurais voulu que la boue soit ce que cette terre avait trouvé de pire pour nous tourmenter car à travers la brume, les nuages de petits moucherons qui volettent au-dessus de l’eau nous harcèlent et plusieurs fois, il a fallu s’arrêter pour brûler les mouches à crochets gorgées de sang accrochées aux flancs de nos montures. Avec une telle faune, peu de gens veulent s’installer ici et à deux reprises, je me suis approché d’une cabane de trappeur dans l’espoir de trouver un guide, et par deux fois je n’ai trouvé qu’une ruine pourrissante, prête à s’enfoncer au moindre souffle.
Nous avons entendu le bruit d’hommes qui se mouvaient sur des sabots, nous avons vu des arbres rôder comme des bêtes et nous avons fui devant des horreurs qui ne peuvent être que l’amalgame animé d’une vie immonde de toute la sauvagerie et de toute la malveillance de cet endroit.
Bonus de Compétences
• Se repérer dans la ceinture verte (Survie +2)
• Améliorer les interactions avec les exilés du Rost (Diplomatie +2)
« Les Chroniques des éclaireurs Volume 29 : L’arpenteur » (200 po, 1kg)
Ce livre raconte l’histoire d’un membre de la société des éclaireurs appelé Sullivan Dane.
Il retrace le voyage du mage dans les terres volées et les épreuves pour retrouver un puissant bâton magique appelé Molvëen.
Accompagner d’un groupe d’aventuriers, il s’installa dans les terres de Kame formant une petite communauté appelé HauteRive.
Les terres volées regorgeant de danger, la communauté affronta un cercle de Guenaudes vertes; sorcières au service de la déesse de la haine et du mépris; Gyronna.
Après des mois de mots insidieux, la communauté se retourna contre le seigneur Dane, qui parvînt in extremis à s’enfuir dans les marches de Narl.
Aidé par les nains du Clan des forges de Fer qui investirent Molvëen d’un feu intense, l’éclaireur Dane, qu’on appelait désormais l’Arpenteur ne retrouva que des ruines fumantes de HauteRive.
L’histoire raconte qu’il affronta seul les sorcières dans leur repère près du lac Défense. Les Genaudes, avant de trépasser, le maudirent. L’ouvrage reste inachevé laissant des écrits sombres sur son état de santé de l'Arpenteur.
Extraits
De l’autre côté de la frontière septentrionale des Royaumes fluviaux, on trouve des étendues sauvages que les seigneurs bandits les plus téméraires n’osent pas revendiquer. Ces terres sont restées en jachère pendant des décennies, abandonnées aux caprices de la nature et aux bêtes sauvages. D’étranges choses rôdent dans ses marais, ses forêts et ses pics, et les vestiges d’anciennes histoires, presque oubliées, dorment parmi les ruines et les hautes herbes.
Il paraît pourtant évident que ces terres resteront sauvages encore quelques temps. Seul un groupe d’aventuriers à la fois tenace, inconscient et chanceux pourra réussir là où tant d’autres ont échoué : faire de cette région un nouveau royaume….
Les nains des forges de fer ont terminé leur travail ce matin. Molvëen est impressionnant. Une flamme incandescente brûle au coeur des serrures des trois niveaux. Il me faut désormais maîtriser ses pouvoirs pour affronter les filles de Gyronna. Il faut d’abord que je paye ma dette à Thorgrimm Stonefire. Cette nuit, j’irai affronter les trolls des bois sombres….
Demain, je reprend la route à travers les marches. Je ne laisserai pas HauteRive s’effondrer sans me battre, j’espère simplement qu’il n’est pas trop tard…
Bonus de Compétences
• Identifier les Guenaudes et leurs coutumes, leurs faiblesses et leurs tactiques (Connaissances (connaissance nature) +2)
• En apprendre plus sur les artefacts des terres volées (Connaissances (histoire) +2)
• Faire la distinction entre les vérités et les manipulations des filles de Gyronna (Psychologie +2)
• Identifier les faiblesses des trolls (Connaissances (folklore local) +2)
« La légende du Seigneur Tigre Dunnaar » du barde numérien Sanvil Trett (50 po, 500g)
Ce livre est une biographie d’un seigneur barbare Numérien appelé Dunnaar recueilli peu avant sa mort et retranscrit dans cette légende à travers les mots de son compagnon de fortune le barde Sanvil Trett. On y découvre le périple du seigneur Tigre et de ses hommes dans les escarpement des Lévenies et son affrontement contre un puissant dragon noir.
Extraits
Des profondeurs de la caverne, surgit alors la chose la plus horrible qui hantait ses cauchemars. C’était un dragon. Aussitôt après cette apparition, Drunnaar ses sentit si faible qu’il eut l’impression de se vider de son sang. Il regarda le dragon qui surgit des ténèbres et pensa : Quelle beauté…quelle beauté.
Les ailes de la créature noire et brillante reposaient contre ses flancs couverts d’écailles luisantes. Ses yeux, mélange de rouge et de noir, avaient la couleur de la roche en fusion. Le dragon poussa un rugissement féroce et dévoile des dents d’un blanc pur, redoutables ainsi qu’une longue langue rouge qui ondulait à chacune de ses inspirations. Il déploya soudain ses ailes.
Drunnaar n’aurait jamais pu imaginer qu’une telle peur lui tordrait un jour ainsi l’estomac. Son coeur battait à tout rompre et il avait du mal à reprendre son souffle. La beauté de la créature le paralysait d’horreur, de crainte et d’étonnement. Puis, au moment où le fidèle du seigneur de fer sentait la peur refluer, à l’instant où il allait s’emparer de son épée à deux mains, le dragon prit la parole.
Il prononça un mot, un mot de langue magique, et d’horribles ténèbres impénétrables s’abattirent sur lui. Privée de sa vue, Drunnaar se concentra sur son ouïe. Il entendit le dragon se rapprocher. Il perçut ensuite le son d’une profonde inspiration et une autre, étrange, qui lui rappela celui de la vapeur qui s’échappe d’une bouilloire. Un liquide aspergea le sol près de lui et il lui sembla que les pierres étaient en fusion. Il reçut quelques gouttes sur la main et suffoqua, en proie à une douleur fulgurante.
Puis, Drunnaar entendit des hurlements si horrible, si déchirant qu’il enfonça ses ongles dans ses paumes pour ne pas crier à son tour et révéler ainsi sa position. Les cris semblèrent s’éterniser et se muèrent en gémissement.
Soudain, les ténèbres disparurent et il fût pris d’un haut-le-coeur et vomit. Ce qui restaient de ses compagnons d’armes n’avaient rien d’humain. Leur peaux avaient été entièrement brulé et par endroits, les muscles avaient fondu, laissant apparaitre les os. Leurs yeux avaient coulé, comme de la gelée, sur leurs joues cadavériques. Les bouches étaient encore ouvertes, figée dans un cri silencieux. Sur les cages thoraciques, des morceaux de chair et de tissus calcinés collaient aux os. Le barbare fait déjà vu des hommes mourir sous les coups de son épée. Il avait déjà été le témoin de tueries sauvages perpétrées par les trolls. Mais… il n’avait jamais assisté à une telle horreur.
Le dragon noir était perché au sommet d’un promontoire rocheux, tel un gigantesque oiseau de proie. Tu n’aurais jamais du venir ici, menaça le monstre. Je n’ai aucune envie de te combattre. Je ne sais pas comment vous avez réussi à survivre jusqu’ici. Mais vous êtes… Tu es.. pourtant bien là. Supplie moi de te laisser la vie sauve !
Pourquoi suis en train de me sacrifier ? se demanda t’il. Pour prouver à ses clans que je mérite d’être leur chef alors qu’il me craigne déjà ! Gorum, Pourquoi devrais je mourir alors que je mérite bien plus qu’eux de vivre ?
Qu’attends tu ? demanda le dragon. Je perds patience.
-Tu ne fais pas cela pour eux, lui répondit une voix.
Il connaissait cette voix. Plus il était proche de la mort, plus elle était puissante.
-Tu ne te sacrifie pas pour eux, répéta la voix. Tu le fais, car tu ne supportes pas la défaite ! Tu n’as jamais été battu, pas même par la mort.
La lame de son épée prit brusquement la couleur du sang.
Drunnaar prit une profonde inspiration. Il prononça le mot de commande magique et sentit la magie le traverser. Une rage et une colère l’envahirent alors qu’il faisait face au Dragon.
Gorum, Seigneur de Fer, hurla t’il au plus profond de lui-même, donne moi le courage !
A la surprise du Dragon, Drunnaar le chargea en courant dans les airs…
Je ne me rendrai pas ! cria t’il d’une voix qui résonna dans toute la pièce.
Il entendit pour la seconde fois, le son d’une longue inspiration…
Bonus de Compétences
• Meilleure compréhension de la nature et des coutumes des dragons noirs (Connaissances (mystères) +2)
• Parcourir les gorges des escarpements de Lèvenies (Connaissances (géographie) +2)
Le journal et de livre de comptes à Hayliss Vélerin
Hayliss Vélerin est arrivé dans les terres volées il y a environ un an à la recherche d’un ancien sanctuaire où régnait autrefois un cercle de Guenaudes vertes, fidèles de Gyronna.
Lieu qu’elle découvrit dans le livre l’Arpenteur.
Malheureusement, une ville appelé « Fort l’épine » s’était construit sur les cendres du sanctuaire.
Elle décida de convertir certains habitants au culte de Gyronna tout en continuant sa mission première : Trouver des traces d’anciens tertres funéraires de Seigneur Tigre.
Humiliée, depuis des années, par le comportement adultère de son mari, Hayliss explique combien il a été facile de rallier sa première disciple Beth Vodger après le meurtre de son époux.
La majorité des fonds financiers du culte proviennent de la fortune de Beth Vodger.
Les seigneur de Fort l’Epine l’ont rapidement aider en trouvant un Cairn funéraire au nord des marches de Narl. Elle a alors engagé un archéologue appelé Arthagus Khelben pour fouiller le site funéraire du Cairn barbare.
Elle suit alors avec attention les faits et gestes des Seigneurs de la marche.
Lors de ses recherches sur la région, elle entra en possession d’une livre intitulé « Les royaumes oubliées ».
Pour financer son projet, elle prit contact avec une descendante de la famille Roncefer à Restov.
Plus, tard, elle évoque son affection pour celle qu’elle décrit comme sa bienfaitrice, qui lui a offert une nouvelle méthode d’assasinat à l’aide de la rune de Sihedron et une liste d’individus dont la colère nourrira les desseins des deux femmes.
On retrouve plusieurs passages indiquant le recrutement des 5 autres membres et l’utilisation du charme, de la ruse et de la finance pour réaliser des fouilles en toute discrétion.
Une jeune recrue ayant perdu son fils et rejetant la faute sur les seigneurs de Fort l’épine devint naturellement le bras vengeur du culte. Sa colère rongeant son corps et la transformant en blême (goule évolué).
Pour garder secret leurs opérations, les mercenaires sont éliminés et mutilés de manières à mettre en cause la menace troll.
Les derniers messages insérés dans les pages du livre semblent évoquer qu’Hayliss Vélerin entretenait des échanges avec une supérieur de son ordre. Ces messages, contenant une pointe d’inquiétude, reprochent à la soeur Vélerin, l’espacement de ses rapports.
Hayliss pense recruter un atout précieux en la personne de Lily Teskertin. Cependant, elle semble se méfier de la jeune femme dont le potentiel serait d’une grande valeur et ses liens avec le Baron une source d’information interessante.
Les derniers éléments indiquent que les seigneurs de la marche semble s’intéresser à plusieurs membres du culte et que des précautions doivent être prises.
Elle projette également de supprimer la liseuse de tourments, jugée trop curieuse selon Vélerin, le mot curieuse ayant été ensuite barré et remplacer par dangereuse.
Oldrich Raven est fortement intéresser par le volume 29 des chroniques des éclaireurs. Son aide précieuse va nous permettre de brouiller les pistes et faire disparaitre le culte aux yeux des seigneurs de la marche.